Du bouillon pour soulager l’endométriose
Le bouillon est un remède naturel idéal pour soulager l’endométriose : à la fois apaisant, nourrissant, réconfortant, pratique et délicieux (et oui, il n’y a pas de mal à se faire du bien ! ). Pourtant, peu de femmes souffrant d’endométriose savent que le bouillon peut les aider à soulager leurs symptômes. Voici donc un article complet sur les bienfaits du bouillon pour soulager l’endométriose.
L’endométriose : mieux comprendre le problème pour mieux y répondre
L’endométriose, c’est quoi ?
L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui affecte environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. L’endométriose se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine à l’extérieur de l’utérus. Ces cellules peuvent coloniser les ovaires, les trompes, la vessie, et parfois même les intestins.
Ce tissu réagit aux fluctuations hormonales et provoque des réactions inflammatoires locales, des kystes, ou des adhérences provoquant des symptômes très variés : douleurs pelviennes , crampes, fatigue chronique, troubles digestifs, et parfois même infertilité.
Les traitements de l’endométriose
Seuls des traitements hormonaux au long cours ou des chirurgies complexes (car touchant à des organes fonctionnels) peuvent atténuer l’endométriose. Pour la plupart des femmes en souffrance la problématique consiste donc surtout à soulager ses symptômes, tout en évitant de surcharger son corps en médicaments.
Mais il existe différentes formes d’endométriose. Les symptômes en découlant sont donc très variables d’une femme à une autre, et les techniques pour se soulager le sont tout autant : yoga, relaxation, ostéopathie, acupuncture, sophrologie, hypnose, kinésithérapie viscérale … Il est important d’adapter ses traitements à ses symptômes. A noter que dans tous les cas un mode de vie sain et une alimentation anti-inflammatoire sont une aide précieuse pour toutes les femmes souffrant d’endométriose.
Les informations contenues dans cet article sont issues de recueils de référence en matière de médecine traditionnelle et de phytothérapie mais sont présentées ici à titre informatif. Elles ne sauraient se substituer à une consultation et recommandation médicale.
Le bouillon de légumes est idéal pour soulager l’endométriose
1. Le bouillon pour réduire l’inflammation et apaiser les douleurs
L’inflammation est une réponse naturelle du corps pour se défendre contre les agressions. Mais lorsqu’elle devient chronique, l’inflammation peut causer une grande fatigue, des douleurs persistantes, endommager les tissus et aggraver des maladies comme l’endométriose et le diabète.
Composé de légumes, d’épices et de plantes aromatiques riches en actifs anti-inflammatoires (flavonoïdes, polyphénols, …) qui aident à la régénération des cellules, le bouillon de légumes est tout à fait recommandé dans le cadre d’une alimentation anti-inflammatoire pour soulager l’endométriose. Il agit en effet comme un immunomodulateur naturel aidant à lutter contre l’inflammation chronique et le stress oxydatif.
Enrichir son bouillon avec des ingrédients anti-inflammatoires permet d’inhiber les facteurs l’inflammation, d’améliorer la circulation sanguine, de favoriser la réparation des tissus endommagés, et de réduire les crampes.
Parmi les ingrédients particulièrement anti-inflammatoires à ajouter à son bouillon on trouve : le laurier, l’hélichryse, le thym, le gingembre ou le curcuma, et côté légumes les choux, poireaux, carottes, orties, …
La reine des prés est une plante reconnue pour sa capacité à soulager les douleurs (car elle contient des salicylates, à l’origine de l’aspirine). Elle est particulièrement intéressante à ajouter à son bouillon en cas de douleurs. A noter cependant que la reine des prés est déconseillée aux femmes aux règles déjà très abondantes, aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux personnes allergiques à l’aspirine ou sous traitement anticoagulant.
2. Du bouillon pour améliorer la digestion et calmer les troubles intestinaux
De nombreuses femmes atteintes d’endométriose souffrent de troubles digestifs : les ballonnements, crampes et douleurs abdominales étant exacerbées par l’inflammation pelvienne.
Hydratant et riche en fibres, le bouillon permet de faciliter le transit et d’apaiser les muqueuses du tube digestif. Il est d’ailleurs recommandé aux personnes souffrant de troubles digestifs comme le syndrome de l’intestin irritable de boire du bouillon chaud. Cela permet de stimuler la production de sucs digestifs qui facilitent la digestion et limitent les sensations de lourdeur et de brûlures après les repas.
Ces fibres agissent également comme des prébiotiques qui nourrissent le microbiote intestinal. Or une flore intestinale en pleine santé est cruciale pour une bonne immunité car environ 70 % des cellules immunitaires résident dans l’intestin. En renforçant le microbiote, le bouillon améliore la réponse immunitaire et réduit le risque d’infections courantes et donc d’inflammation.
Enfin le bouillon favorise la relaxation des muscles intestinaux et aide à soulager les spasmes et les crampes souvent associés aux troubles digestifs. Opter pour des bouillons aux légumes verts (épinards, chou kale, poireaux…), aux légumes racines (carottes, betteraves, ..), et ajouter du fenouil, de la menthe, du thym ou du laurier.
3. Du bouillon pour détoxifier le foie et soutenir la régulation hormonale
Le foie est l’organe principal de métabolisation des œstrogènes. En cas d’endométriose, soutenir la détoxification du foie est essentiel pour aider à rétablir l’équilibre hormonal. Le bouillon de légumes aide à stimuler cette fonction hépatique grâce à ses ingrédients détoxifiants.
Le bouillon de légumes est souvent utilisé dans les protocoles de jeûne intermittent ou de régime détox car il apporte des électrolytes sans alourdir le système digestif. Il aide à maintenir l’hydratation et à remplacer les minéraux perdus, notamment après une séance de sauna ou un exercice intense.
Parmi les aliments recommandés pour soutenir le foie, on peut compter sur les choux, la betterave, le pissenlit, la coriandre, le frêne…
4. Du bouillon pour reminéraliser et combler les carences
L’endométriose peut entraîner des carences importantes en minéraux, notamment à cause des saignements et de l’inflammation chronique. Le bouillon de légumes est une source précieuse de minéraux et d’électrolytes facilement assimilables par l’organisme.
Les micronutriments du bouillon
Même si les vitamines, qui sont sensibles à la chaleur, sont finalement peu présentent dans les bouillons longuement mijotés, ils tirent leur épingle du jeu par leur teneur en :
- Minéraux : Les légumes riches en potassium, magnésium, calcium… libèrent leurs minéraux dans l’eau du bouillon. Ces électrolytes sont essentiels pour maintenir l’équilibre hydrique du corps, soutenir la fonction musculaire et nerveuse, favoriser le bon fonctionnement sanguin, et aider à la cicatrisation.
- Prébiotiques : Les fibres solubles, comme les pectines et les mucilages extraits des légumes pendant la cuisson, agissent comme des prébiotiques. Ils nourrissent les bonnes bactéries du microbiote intestinal, favorisant une meilleure digestion et un système immunitaire renforcé.
Le sel dans le bouillon
Grâce à sa légère teneur en sodium, le bouillon est idéal pour fixer l’eau et les nutriments dans les cellules. Il faudra bien sûr être vigilent à ne pas consommer trop de sel de façon indirecte en consommant du bouillon : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter sa consommation de sel à max 5 grammes par jour (soit 1 c.àc.).
Il faut particulièrement être vigilent avec les bouillons industriels qui contiennent parfois jusqu’à 90% de sel et de matières grasses. Boire du bouillon cube est tout à fait déconseillé car 1 seul bouillon peut présenter à lui seul 50% de l’apport journalier !
Les bouillons LE JARDIN E(S)T LA RECETTE sont élaborés avec une faible teneur en sel (entre 8 et 10%) afin de répondre aux besoins essentiels du corps (et des papilles), mais sans excès. Pour 1 tasse de 350ml de bouillon à boire, compter 1/3 de c.à.c d’épices bouillon LE JARDIN E(S)T LA RECETTE soit ~1,5g. Cela représente au maximum 0,15g de sel soit 3% des apports journaliers. Il est d’ailleurs recommandé d’ajouter une touche de sel, selon les goûts de chacun.
Légumes riches en minéraux
Les crucifères (la famille des choux), les légumes racines ou encore les poireaux sont particulièrement riches en minéraux : calcium, potassium, magnésium, fer, manganèse.
Du côté des plantes sauvages, l’ortie est absolument idéale car elle est riche en fer, calcium, magnésium, et potassium. Elle peut s’utiliser comme un légume ou comme fines herbes. Côté des plantes aromatiques, on pourra compter sur le persil, le thym ou la menthe.
Les ingrédients à privilégier et à éviter en cas d’endométriose
Les ingrédients à privilégier en cas d’endométriose
Comme vu tout au long de cet article, pour soulager l’endométriose et ses symptômes il faut privilégier pour une alimentation anti-inflammatoire et les aliments riches minéraux, en fibres, en vitamines.
- Légumes : les choux, les légumes racines ou encore les poireaux et le cèleri
- Plantes aromatiques et sauvages : l’ortie, le lamier, le frêne, le thym, le laurier, l’hélichryse, l’Achillée millefeuille
Tu l’auras compris, les bouillons avec ces ingrédients sont parfaits pour soulager les symptômes. Ils sont riches en micronutriments, nourrissants et faciles à digérer.
Même s’ils ne constituent pas forcément la base d’un bouillon, d’autres ingrédients peuvent être ajoutés aux bouillons pour constituer un repas complet nourrissant et facile à digérer aidant à soulager l’endométriose :
- Légumineuses (lentilles, pois chiches) : Sources de protéines végétales, elles aident à stabiliser la glycémie et apportent des fibres prébiotiques.
- Fruits à coque (noisettes, noix) : Riches en oméga-3 et en antioxydants, ils contribuent à réduire l’inflammation.
- Céréales complètes (quinoa, sarrasin) : Apportent des fibres et régulent la glycémie, soutenant la digestion et l’équilibre hormonal.
- Oeufs ou des restes de viande (pour les non végétariennes) : Apportent des protéines essentielles au bon fonctionnement musculaire.
Les ingrédients à éviter en cas d’endométriose
Comme déjà mentionné plus haut, il existe de nombreuses formes d’endométriose et les symptômes peuvent donc être très variés. Il est important d’être à l’écoute de ses symptômes, de les comprendre et d’adapter ses traitements en demandant conseil à un médecin en cas de symptômes sévères.
Aliments pro-inflammatoires
Les femmes souffrant d’endométriose doivent réduire leur consommation d’ingrédients pro-inflammatoires. Il faut donc éviter les plats préparés (composés d’huiles raffinées, de sucre, de conservateurs), les viandes rouges et produits laitiers (composés de graisses saturées), ou encore le gluten et les céréales raffinées.
Les aliments phytoestrogènes
L’endométriose est souvent exacerbée par un excès d’œstrogènes qui stimulent la croissance du tissu endométrial à l’origine des symptômes. Les plantes contenant des phytoestrogènes augmentent le niveau d’œstrogènes et peuvent donc aggraver les symptômes. Parmi ces plantes on retrouve notamment : le soja, la réglisse, et la sauge.
Les fluidifiants sanguins
Les femmes ayant des règles abondantes doivent essayer de limiter les aliments et plantes fluidifiant le sang comme le gingembre, le curcuma, la cannelle ou la reine-des-prés (qui contient de l’acide salicylique – à l’origine de l’aspirine). Il faudra aussi faire attention à modérer sa consommation d’ail.
Les aliments diurétiques
L’hydratation aide à assimiler les nutriments, à réduire la fatigue et à renforcer les tissus. Les aliments diurétiques peuvent aggraver la déshydratation en augmentant le volume d’urine. Pour soulager l’endométriose il est donc préférable de rester bien hydratée et de limiter le café, le thé, l’alcool et les tisanes diurétiques comme le pissenlit ou la prêle.
Les informations contenues dans cet article sont issues de recueils de référence en matière de médecine traditionnelle et de phytothérapie mais sont présentées ici à titre informatif. Elles ne sauraient se substituer à une consultation et recommandation médicale.
Où acheter du bouillon de qualité ?
Faire son bouillon maison est l’idéal et facile mais lorsque l’on a une consommation quotidienne de bouillon ce n’est pas toujours facile de suivre la cadence. Si tu veux faire ton bouillon maison mais que tu ne sais pas comment faire, jette un œil ici …).
Il est très important de ne pas opter pour des bouillons cubes industriels ! Ils sont particulièrement pro-inflammatoires car ils sont riches en graisses saturées, en sucres et en conservateurs. Ils sont aussi souvent fréquemment composés de farines raffinées. Pour en savoir plus sur la catastrophe nutritionnelle des bouillons industriels, voir notre article complet.
Les bouillons LE JARDIN E(S)T LA RECETTE sont 100% naturels et composés de 82% de légumes et aromates. Pauvres en sel et en matières grasses, ils peuvent donc se boire au quotidien. Ils sont d’ailleurs très pratiques chez soi ou au bureau (planqués dans le tiroir du bureau ;).
Ces bouillons étant concentrés en légumes et plantes aromatiques, et LE JARDIN E(S)T LA RECETTE proposant des grands contenants, boire un bouillon est au finale très économique (inférieur à 0,2€ par tasse pour un bouillon en sachet de 135g)
Pour 1 tasse de 350ml de bouillon à boire :
- mettre 1/3 de c.à.c d’épices bouillon dans une tasse (~1,5g).
- ajouter 1 pincée de sel (et éventuellement une lame d’huile d’olive)
- verser 350ml d’eau bouillante et mélanger à la cuillère
- laisser infuser quelques minutes et boire chaud, tiède, ou froid.
- Bouillon de tous les jours : Poireau, thym, laurier, romarin… Une combinaison apaisante pour le soutien digestif et immunitaire.
- Bouillon sauvage : Ortie, lamier, frêne, origan… Un mélange puissant pour apaiser l’inflammation et soutenir la reminéralisation.
- Bouillon d’ailleurs mais d’ici ! : Carottes, hélichryse, coriandre, menthe, … Idéal pour une détox en douceur et un soutien digestif complet.
Ces bouillons sont 100 % naturels, sans additifs ni conservateurs, et fabriqués dans une démarche sociale et solidaire à partir de plantes sauvages du jardin ou d’ingrédients bio origine France.
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Et si tu veux en savoir plus sur les bienfaits du bouillon de légumes jette un oeil sur notre article sur le sujet !
Sources :
- Petit Larousse des Plantes qui Guérissent, 500 plantes, Gérard Debuigne, François Couplan, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2013
- Larousse des plantes médicinales, éditions Larousse, Paris 2013
- Gemmothérapie les bourgeons au service de la santé, guide pratique familiale, Stéphane Boistard, éditions de Terran, Escalquens 2016
- Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, Paris 2008
- Herbal Medicine: Biomolecular and Clinical Aspects
- Journal of Nutritional Science et American Journal of Clinical Nutrition
- Nutriments hydrosolubles et leur impact sur la santé – Smith & Johnson
- Étude sur les effets des électrolytes sur la fatigue, American Journal of Clinical Nutrition
- The Anti-Inflammatory Diet & Action Plans – Dorothy Calimeris
- Association Française contre l’endométriose – https://endofrance.org/
- Endometriosis and Nutrition – Journal of Women’s HealthHerbal Medicine for Women’s Health – Dr. Aviva Romm